C’est une mesure proposée par le procureur ou le juge de la jeunesse.
Cette mesure a pour objectif de permettre à la victime d’un délit et à l’auteur de ce délit d’échanger leurs points de vue et de rechercher une solution au conflit qui les oppose.
La médiation est un processus dans lequel auteur et victime sont ACTEURS.
Ce sont des médiateurs qui mettent ce processus en place ; ils sont neutres et ne « tiennent » avec aucune des deux parties.
La médiation est un processus volontaire ; tant la victime que l’auteur sont libres d’y participer.
Si l’auteur ne souhaite pas participer à la médiation, cela ne pourra pas se retourner contre lui.
Si la médiation n’aboutit pas, la victime ne perd pas ses droits à des dommages et intérêts.
Concrètement, les médiateurs rencontrent d’abord (une ou plusieurs fois) séparément les parties :
– la victime (éventuellement accompagnée);
– l’auteur et ses parents.
Ces rencontres visent à expliquer comment se passe la médiation et à vérifier si celle-ci est possible.
Elles peuvent alors déboucher sur une rencontre victime-auteur-médiateur. Celle-ci vise à permettre à chacun d’expliquer comment il a vécu le fait infractionnel et, éventuellement, de trouver un accord autour de ce qui va mettre fin à ce différend.
A tout moment, chacun peut consulter un avocat.